There's a Gun

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C'est en me penchant sur l'histoire de Xanxus -renommé Lince- et Squalo que je suis retombée sur cette merveille d'animation et de réflexion qu'est Gunslinger Girl. Inévitable, dès que j'ai entendu la musique du générique et vu l'adorable frimousse d'Henrietta, j'ai pleuré.



J'avais pu profiter de cet anime au lycée, Julie m'avait prêté les DVD. J'ai rarement vu quelque chose d'aussi beau. Encore aujourd'hui, quatre ans après, les mêmes émotions vives me serrent le coeur. Je ne parviens pas à bien expliquer ce qui se produit quand on regarde ces petites filles massacrer des gens sans la moindre expression sur le visage. C'est troublant, et fascinant. Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai pleuré devant cet anime...

Rien n'y est simple. Tout n'est que torture et recherche. On part d'une fillette mal en point pour la robotiser et en faire une machine à tuer, qui ne juge pas par elle-même mais par la voix de son tuteur, à qui elle reste fidèle jusqu'à son dernier souffle. Et tout se mélange, car forcément, elles ont des souvenirs. Qui aimer quand on doit tuer ?

Je veux revoir Gunslinger Girl, pour m'en prendre plein la gueule de ces innocences bafouées qui finalement, ont certainement plus d'humanité que celui qui les regarde tuer en pleurant et en se disant que c'est cruel. Je veux me remettre à réfléchir et à verser des larmes.


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